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Portraits de bénévoles

Portraits de bénévoles

Ce sont deux femmes plutôt discrètes que je rencontre. Françoise et Pascale sont réunies par l’amour des animaux et leur amitié longue de trente ans.
Bénévoles depuis 5 ans, elles ont été tout d’abord clientes et venaient faire des dépôts à la boutique solidaire, c’est une petite annonce d’appel à bénévoles qui les a décidées, l’une après l’autre, à s’engager auprès d’Adeo, la retraite étant venue.
Respect à Dany, responsable de la boutique solidaire ADEO, qui coordonne les bénévoles et leur recrutement.
A ce jour, Françoise et Pascale gèrent à elles deux le rayon des livres, aidées ponctuellement par Mireille.

Être bénévole à Adeo n’est pas de tout repos. Il faut trier, ranger, re-trier et re-re-ranger, mettre en rayon, réapprovisionner.
L’espace littérature est partagé par thèmes. Pascale et Françoise se sont reparties les genres. Pascale s’occupe des romans, des livres de poche, de la cuisine, du jardinage, des loisirs créatifs et des guides touristiques. Françoise, quant à elle, gère les thèmes suivants : enfants, sports et animaux.
Cette petite équipe, n’a de cesse de faire évoluer ses idées.
Elles aiment proposer un rayon saisonnier et le mettre à l’honneur par exemple.
Sur les préférences des lecteurs je les interroge et leur réponse est surprenante : « c’est par vagues, par moment on va vendre du policier en quantité et puis plus du tout.»
Connaissant la maîtrise de leur rayon, les clients n’hésitent pas à les consulter pour trouver un livre qu’elles auraient peut être en réserve.

Côté animaux de compagnie , Pascale se souvient de sa chatte Lilou croisée Main Coon qui a vécu 15 ans : « Elle rentrait déjà dans son panier de transport
quand elle voyait l’effervescence du départ en vacances, parce qu’on l’a toujours amenée aussi de partout. Elle s’y mettait déjà de peur d’être oubliée
peut-être. Elle était déjà prête à partir.»
Quant à Pascale, son chat se couche systématiquement sur son sudoku quand elle veut s’y atteler. Elle n’a eu d’autre choix que d’en acheter finalement
deux chez le buraliste, un pour jouer pour elle, et un pour Guga qui s’en sert de literie.
A ma demande, le mot de la fin, regard complice : « On continue comme ça, on va s’améliorer encore ».

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